Jacques Derrida a écrit: ( Page 2 )Martin Heidegger a écrit: ( Page 2 )" Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir..."
" Depuis longtemps, trop longtemps déjà , la
pensée est à sec comme Poisson sur terre..."
" Libre pour la mort..."
" L'Angoisse en soi n'est pas belle, elle ne l'est qu'Ã l'instant
où l'on s'aperçoit de l'énergie qui la surmonte..."
Soren Kierkegaard" La question demeure : la Psyché est-ce une invention ?"
" Tout le monde se demande : "Que va devenir l’Europe ?" et cela se traduit
toujours en "Comment sauver l’esprit ?". On propose des diagnostics
souvent analogues sur la crise, sur la décadence ou la "destitution" de
l’esprit. Ne nous limitons pas aux discours et à leur horizon commun..."
" L’intention d’un homme, c’est son action..."
Elizabeth Anscombe
Tu fus comme Socrate le taon de la Cité...
Ton exemplarité reviendra comme celle de Socrate depuis l’annonce
et comme la hantise de son retour, comme l’annonce et l’épreuve
nietzschéenne de ce fait qu’il n’y a que du retour. C’est aussi ce
que n’aura cessé de dire et ne cessera de répéter la déconstruction.
Comme ce père mort que tu interrogeas dans tes innombrables textes
hantés par Freud, le fantôme va revenir de celui qui a tellement parlé
du fantôme et de son immanquable retour : nous entrons dans ton revenir...
L'audiovisuel engendre des comportements grégaires et non,
contrairement à une légende, des comportements individuels.
Dire que nous vivons dans une société individualiste est un
mensonge patent, un leurre extraordinairement faux...
Nous vivons dans une société-troupeau,
comme le comprit et l'anticipa Nietzsche...
Lorsque la raison est perdue, toutes les puissances technologiques
qui sont entre nos mains comme autant de "progrès de la civilisation"
deviennent des armes de destruction par où cette "civilisation" relève
de la barbarie qu'elle contient - et cela constitue l'enjeu majeur de la
question pharmacologique à l'époque de la disruption...
Retourner le confinement en liberté de faire une expérience...
La génération Thunberg fait l’expérience du confinement
d’ampleur biosphétique qui caractérise la fin de l’ère
Anthropocène dans laquelle nous tous nous sentons
enfermés, et où nous tentons de vivre toujours plus
près du désespoir. Le désespoir est aussi une expérience,
dont il peut être beaucoup appris (n’est-ce pas le sens de
Pâques chez les chrétiens ?), pour autant qu’il en soit pris
soin comme de ce qui peut, dans certaines circonstances,
devenir une forme sublime d’énergie...
On doit toujours être prêt à philosopher à mort, comme le fait Socrate,
et philosopher dans le mourir qu’est une vie ; mais "une vie", cela veut
dire ici une existence et une facticité, c’est-à -dire une accidentalité...
Le siècle de la vapeur est aussi celui où l'asservissement
du travailleur manuel est le plus écrasant..."
André Leroi-Gourhan
Ton exemplarité reviendra comme celle de Socrate depuis l’annonce
et comme la hantise de son retour, comme l’annonce et l’épreuve
nietzschéenne de ce fait qu’il n’y a que du retour. C’est aussi ce
que n’aura cessé de dire et ne cessera de répéter la déconstruction.
Comme ce père mort que tu interrogeas dans tes innombrables textes
hantés par Freud, le fantôme va revenir de celui qui a tellement parlé
du fantôme et de son immanquable retour : nous entrons dans ton revenir...
L'audiovisuel engendre des comportements grégaires et non,
contrairement à une légende, des comportements individuels.
Dire que nous vivons dans une société individualiste est un
mensonge patent, un leurre extraordinairement faux...
Nous vivons dans une société-troupeau,
comme le comprit et l'anticipa Nietzsche...
Lorsque la raison est perdue, toutes les puissances technologiques
qui sont entre nos mains comme autant de "progrès de la civilisation"
deviennent des armes de destruction par où cette "civilisation" relève
de la barbarie qu'elle contient - et cela constitue l'enjeu majeur de la
question pharmacologique à l'époque de la disruption...
Retourner le confinement en liberté de faire une expérience...
La génération Thunberg fait l’expérience du confinement
d’ampleur biosphétique qui caractérise la fin de l’ère
Anthropocène dans laquelle nous tous nous sentons
enfermés, et où nous tentons de vivre toujours plus
près du désespoir. Le désespoir est aussi une expérience,
dont il peut être beaucoup appris (n’est-ce pas le sens de
Pâques chez les chrétiens ?), pour autant qu’il en soit pris
soin comme de ce qui peut, dans certaines circonstances,
devenir une forme sublime d’énergie...
On doit toujours être prêt à philosopher à mort, comme le fait Socrate,
et philosopher dans le mourir qu’est une vie ; mais "une vie", cela veut
dire ici une existence et une facticité, c’est-à -dire une accidentalité...
Le siècle de la vapeur est aussi celui où l'asservissement
du travailleur manuel est le plus écrasant..."
André Leroi-Gourhan